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François Gaillard - AU POING (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES Quand le poing s’ferme on a la force On a la force de ses batailles On est l’écorce Du bois qui avance vaill’que vaille On va devant On est mordant On bombe le torse, on se fait grand Quand le poing s’ferme on a des mots Des mots gonflés de vérités Et le sang chaud Le parler haut des insurgés On vitupère On est colère On fait contre marée grand vent Quand le poing s’ferme on est silence Caché serré au fond d’une poche Quand sur la branche Un jour une épine nous accroche Et nous malmène Et nous promène Aussi fragile que feuille en vent Quand le poing s’ferme on a des larmes Qui n’coulent pas mais qui voudraient bien Et sans vacarme La gorge à l’image de la main On montre rien On garde bien Au fond d’sa poche son « mal en poing » Quand le poing s’ouvre, on a des mots Ceux qu’on chuchote quand vient le soir Des doux des beaux Tout droit taillés dans des costards Ça fleure l’amour C’est du velours Du tout fragile au creux d’la main Quand le poing s’ouvre, on se fait tendre On laisse de côté batailles et cœur à pierre fendre Avec la paume une main des doigts C’est des caresses Et c’est pour Toi C’est le cœur qui prend les devants Avec la paume une main des doigts C’est des caresses et c’est pour Toi Le poing serré le cœur dedans

François Gaillard - RAG A MURPHY (version album) (François Gaillard / Jonathan Mathis, Michel Sanlaville) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES Les objets sont en veille, tranquilles, ils font les morts Mais d’un œil ils surveillent faut pas croire que ça dort Ça distille un venin toujours prêt à frapper Vous péter dans la main vous mordre ou vous griffer Pourquoi le cintre tombe quand on ouvre une penderie Entraînant ses voisins, et la chemise avec lui ? Desproges avait raison, t’en prends un l’en tombe 20 Si tous les cintres du monde pouvaient s’lâcher la main… Pourquoi les étendages à linge en plastique blanc S’écroulent quand on les touche, et parfois même avant ? Pourquoi quand on démonte un placard TOKEA On y passe bien dix heures et on y laisse trois doigts ? Pourquoi donc la cuillère que je jette dans l’évier Vient-elle exactement se placer sous le jet ? Pourquoi l’eau chaude est froide ou trop chaude, rien à faire ! Mais qu’est-ce que j’lui ai fait à cette putain d’chaudière? Pourquoi l’seul élastique que j’finis par trouver Il me pète dans mes doigts dès que j’veux l’accrocher ? Pourquoi quand j’suis en r’tard je trouve jamais mes clés ? Elles étaient là hier soir, se sont pas envolées… Pourquoi les « incidents voyageur » du métro Ça tombe évidemment quand on sort du boulot ? Pourquoi l’itinéraire que je cherche tombe en plein Sur le pli de la carte, là où on lit plus rien ? Pourquoi les ouvertures faciles j’y arrive pas ? J’parle pas des difficiles, elles non plus elles s’ouvrent pas Pourquoi les emballages cellophanes ou plastiques ? Est-ce qu’on peut les ouvrir avec autre chose qu’une brique ? Pourquoi une panne de gaz, c’est toujours le dimanche Quand on a des copains et du pain sur la planche ? Pourquoi la cuillère tombe dans le pot d’confiture ? Pourquoi qu’elle cale en côte, cette saloperie d’voiture ? Pourquoi mon savon plonge toujours dans la baignoire ? Pourquoi tous ces bouchons qui roulent sous les armoires ? Pourquoi la glace qui coule, la sauce tomate qui tache, Le verre qui se renverse ou le lacet qui lâche Pourquoi la porte qui claque pourquoi le r’pas qui crame Objets inanimés vous avez donc une âme… Vous êtes même plus sournois, plus mauvais, plus vivants Qu’un bon gros député qui ronfle sur son banc

François Gaillard - LA GAMINE (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES La gamine a appelé Elle compte passer demain Nous voir et puis rester Deux ou trois jours au moins Le cœur est à la fête Et ma main dans ta main Le soleil sur la fenêtre Y’a la gamine qui vient J’ai taillé les rosiers Coupé l’herbe au jardin L’odeur d’herbe coupée La gosse, elle aime bien La maison grande ouverte L’air est bon ce matin Le soleil sur la fenêtre… Ya la gamine qui vient Le soleil est moins chaud Depuis quelques matins Un avant-goût d’automne Et trois feuilles sur le chemin La gamine s’en va On s’appellera demain On reste tous les deux À faire signe de la main La gamine s’en va Et ma main dans ta main Le cœur nous serre un peu La gamine le sait bien Une porte qu’on referme Dans l’air frais du matin La voiture est lointaine… Le silence serre les poings Hé, salut ma gamine T’auras trois mois demain Et voilà les pensées Qui m’ont surpris c’matin Quand j’ai trouvé ta mère Qui te donnait le sein ‘vec son sourire de mère ‘vec ses yeux dans les tiens Hé, salut ma gamine T’auras trois mois demain Et les jours qui défilent Un an, et dix et vingt C’est pour ça que je serre Dans mes doigts tes p’tites mains Et que j’embrasse ta mère…

François Gaillard - QUI PEUT FAIRE… (version album) (comptine) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES Qui peut faire de la voile sans vent Qui peut ramer sans rame Et qui peut quitter ses amis Sans verser une larme...

François Gaillard - CHANSON DU HÉRISSON (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES Un hérisson n’a pas eu d’chance Sur la belle route des vacances Entre sous-bois et parc à frites Contre un pneu, c’est allé très vite L’avait pourtant r’gardé partout À droite à gauche et même en d’sous L’avait pris toutes ses précautions « chuis pas un bleu, foi d’hérisson » On m’aurait traité d’dégonflé Si j’avais pas osé y aller Y’a franchement pas d’quoi faire un plat Une route de trop et puis s’en va... J’aurais dû y voir un présage Ce monospace à sarcophage J’ai pas pensé aux pharaons Moi qui ne suis qu’un hérisson Blaireau :1 – Hérisson :0 Aux jeux d’adresse j’ai jamais d’pot Tu roules en pneu, moi j’roule en boule Tu m'as gagné d’une tête, ma poule... Dis, t’aurais pas d’la crème solaire Pour tes vacances en bord de mer J'vais cuire à point sur le goudron « chuis pas un bleu, foi d’paillasson » Le hérisson dans sa colère Lança d’un dernier souffle d’air « Au moins l’ira pas loin c’mafieux M’en fous, j’lui ai crevé les pneus »

François Gaillard - NOSSIRÉH UD NOSSNAHC (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES « M’en fous, j’lui ai crevé les pneus ! Au moins l’ira pas loin c’mafieux » Lança d’un dernier souffle d’air Le hérisson dans sa colère « chuis pas un bleu, foi d’paillasson » J'vais cuire à point sur le goudron Pour tes vacances en bord de mer Dis, t’aurais pas d’la crème solaire Tu m'as gagné d’une tête, ma poule... Tu roules en pneu, moi j’roule en boule Aux jeux d’adresse j’ai jamais d’pot Blaireau :1 – Hérisson :0 Moi qui ne suis qu’un hérisson J’ai pas pensé aux pharaons Ce monospace à sarcophage J’aurais dû y voir un présage Une route de trop et puis s’en va... Y’a franch'ment pas d’quoi faire un plat Si j’avais pas osé y aller On m’aurait traité d’dégonflé « chuis pas un bleu, foi d’hérisson » L’avait pris toutes ses précautions À droite à gauche et même en d’sous L’avait pourtant r’gardé partout Contre un pneu, c’est allé très vite Entre sous-bois et parc à frites Sur la belle route des vacances Un hérisson n’a pas eu d’chance

François Gaillard - (SOUS) LES DRAPEAUX (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES Ça porte drapeau bleu marine Jolis santons dans la vitrine Pour émarger au bénitier Faire des jeux d’pistes dans les fourrés Ça tient à bonne distance l’envie D’jeter la pointeuse aux hosties Ça embrasse son voisin d’prie-Dieu Et dans la rue, ça baisse les yeux Sont pas égaux dEvant l’éternel I meurent pas, non, i montent au ciel ‘Vec leurs missels en bandoulière Leurs tartes aux pommes et leurs œillères Dans les grands murs d’la petite paroisse Pour les z’impurs, ya pas la place Moi j’connais un p’tit curé Du haut d’ses 80 balais Qui voudrait bien avoir le temps D’pouvoir écouter tous les gens Moi j’connais un p’tit curé Redonne un sens à l’évéché Reçoit l’évèque dans son jardin L’envoie pisser contre un sapin Moi j’connais un p’tit curé Qui remarie les divorcés Qui dit « pour célébrer l’prochain C’est-y besoin d’parler latin ? » Ça porte drapeau multicolore Quelques printemps pour le décor Aujourd’hui y’aura pas école Viens donc me voir sous ma banderole Ça crie sa honte et sa révolte Jeter un extrême à la porte Une fois son p’tit bulletin dans l’urne Ça rentre sagement dans sa turne Mais où sont les p’tits citoyens Quand l’extrême discrètement revient Sous le couvert d’un monde plus sûr Un flingue de plus à la ceinture Dans la rue, pas un seul enfant Les rebelles sont chez les parents Moi j’connais un militant Qui collait même par mauvais temps Partait à 4h le matin Avec les tracts et les copains Moi j’connais un militant Dont la moustache s’énerve quand Des sociétés de racoleurs Posent des affiches pour 100 balles l’heure Moi j’connais un militant Qui croit dur comme fer qu’on nous ment Qui dit « Pourquoi devant ces gamins Mes idéaux chialent dans ma main ? » Ça porte haut son drapeau noir Ça tire des gueules, il faut les voir Prendre la tête dans les cortèges Comme un parti qu’a mal aux sièges Ça fabrique des autocollants Des tee-shirts et puis des slogans Qu’on peut acheter par paquets d’10 T’as même droit au onzième gratis Dans la doublure de l’Anarchie Z’ont cousu un drôle de parti Qui ressemble fort à ses p’tits frères La mère Michel doit bien s’en faire… Dans l’ourlet s’cache le vieux refrain « Tenter d’pas trop gêner l’voisin » Moi j’connais un vieil anar Ni drapeau ni blouson noir Elève ses chats fait son jardin Et donne des cerises à çui qui vient Moi j’connais un vieil anar Dans son grenier rempli d’placards Ya sa passion ya ses bouquins Ses pensées en alexandrins Moi j’connais un vieil anar Qu’aime aussi les couleurs du soir Qui dit « Pourquoi vendre des slogans ? C’est pour comprendre ce qu’il y a d’dans ? » J’ai pas bien l’sens manifestant J’irai jamais toute gueule devant Chanter faux en tête de gondole Coller ma hargne sur une banderole Mais à r’garder tout ça de haut Ça fait du monde sous les drapeaux Pt’être bien plus efficaces que moi A vouloir faire bouger tout ça J’parle pas du bleu, c’est sans appel, On n’est franchement pas du même ciel Mais d’ces gamins, de ces anars Avec leur rage et leurs espoirs… Et pour ceux-là je garderais bien Au fond d’ma poche une poignée d’main Salut à vous les p’tits rebelles Salut Curé dans ta chapelle Salut Jardinier, jardine bien Le temps des cerises n’est pas si loin Salut Militant des trottoirs Tu salueras le p’tit anar J’aime bien son « Non à toutes les guerres » C’est pas tant l’fond, c’est la manière… Et si on partage les credos J’resterai plus proche du sans-drapeau Celui qui pense sans hausser l’ton Qui dit merde avec une chanson

François Gaillard - 30% (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES 30% de pro- De produit en + Offert Au premier ach’té La maison vous offre La paire Des bons d’réduction À ne plus savoir Qu’en faire Drôle de boîte à con- À consommation… Ma chère ! En promo ce soir Voici les produits “Pays De France” Goûtez ça pour voir Cette daube a un goût De Provence Nos laboratoires L’ont choisie faites-nous Confiance Prenez donc dans l’art De mieux consommer Un peu d’avance 30% sur la Prochaine facture on Y pense Pensez bons d’achat La ristourne s’ra d’im- Portance Revenez nous voir Nous f’rez un plaisir Immense Bien sûr je r’viendrai J’ai payé mes courses D’avance ! Un cholestérol Ach’té un de plus Offert Un krosfeld-jacob En cadeau dans vos Artères Sur-protéiné Des prix plus légers Que l’air La réduc cachée C’est grâce au prion Mes frères 30% de chanson en + ! 30% de toc De trous dans la coque Offerts Sur ce pétrolier Battant pavillon De misère De quoi se sentir Comme un coq en rouille Pour pas cher à n’en pas rev’nir Et va comme j’te mouille Dégazer en mer...

François Gaillard - Dans la rue de mes cinq ans (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique, accordéon : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES Dans la rue d’mes cinq ans Une famille hérisson Une voiture à pédales Des hectares de gazon Et une ‘tite blondinette Qu’aurait trouvé ça chouette Qu’on s’marie pour de bon Dans la rue d’mes dix ans Des feux et des piétons C’est Paname qui s’dévoile Douze étages aux maisons Des marrons sur l’boulevard Et un gardien de square Pour crever mes ballons Dans la rue d’mes quinze ans Un copain, un breton ! Du hockey sur trottoir Une concierge à la con Et Renaud qui ramène Son Lucien sa Germaine P’tit rebelle en boutons Dans la rue d’mes vingt ans Dimanches soirs par wagons Pas faciles les départs Faut quitter la maison Et puis des têtes nouvelles Des virées noctambelles Des copains par millions Dans la rue d’mes ving-cinq L’amour et la baston Par la case tribunal Deux “oui” et puis deux “non” Pas de remise de peine Les photos les “je t’aime” S’embrasent comme des chiffons Dans la rue d’mes trente ans Remontée du grand fond On est deux et puis trois À pousser la chanson À nouveau cette envie Comme de r’pousser la nuit Quand le jour était bon Dans ma rue du moment S’il s’est calmé, le ton, Dis, la Vie, c’te vacharde, Que nous prépare-t-elle donc ? J’ai cette angoisse muette Du calme avant tempête… Une constante imminence Au-dessus qui s’balance S’en débarrasse-t-on ?

François Gaillard - L’ÂGE D’HIVER (version album) (François Gaillard / Frédéric Bobin) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte : François Gaillard Guitare : Frédéric Bobin Direction musicale : Michel Sanlaville Contrebasse : Michel Sanlaville Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES Quand est-ce qu’on passe à l’âge d’hiver Et puis dis-moi, qu’est-ce qu’il faut faire Cette grande aiguille qui mène la danse Est-ce qu’on la recule, est-ce qu’on l’avance ? Jamais saisi le fond de cette histoire D’heure en avance de sommeil en retard A part peut-être, ce que j’en comprends, Que c’est court un tour de cadran…. On croise son premier cheveu blanc On en rit on l’montre à tout vent Pour un peu, même, on en serait fier En plein été, un brin d’hiver ! Un tour en arrière, en avant ‘core un automne, ‘core un printemps Petits sillons en coin de paupières Le visage prépare ses rivières Quand est-ce qu’on passe à l’âge d’hiver ? Et puis dis-moi, comment faut faire Pour supporter, comme on vieillit Le grand chassé-croisé d’la vie Y a-t-il un jour de changement d’air Premiers embruns de mauvaise mer Une heure de plus une heure de moins Une heure de plus de goût à rien Pourtant le jour qu’on est passé Tu t’en souviens ? A l’âge d’été On s’en foutait éperdument On perdait pas nos heures, pourtant ! Des coups de soleil jusqu’au coucher Ça arrêtait les balanciers C’était charmant, c’était hier Faut-il qu’on passe à l’âge d’hiver ?

François Gaillard - À LA FRONTIÈRE (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES Ça s’est passé Dans un silence De garde-barrière 4h du mat’ Bruit de menottes Et gants de fer Triste héros Les mains dans l’dos Le menton plus bas que terre On a r’conduit Monsieur l’ministre À la frontière Lui l’sans-papier Au pays des Honnêtes sur terre Lui l’sans passeport Au quai du port De nos misères Lui l’pas élu Le malvenu Le pour cent d’trop sur nos terres On a r’conduit Monsieur l’ministre À la frontière Vous auriez vu Son air perdu Ses yeux d’cocker Ses « j’comprends plus ! Qu’est-ce que j’ai dit ? J’étais pas clair ? » Tombait des nues C’tait pas prévu Qu’on l’enlève d’son ministère On a r’conduit Monsieur l’ministre À la frontière On l’a chargé Sans mettre les formes Dans un charter Bien encadré Quatre uniformes Plutôt verts L’était pas beau Vers son hublot Une peur au coin des paupières Bienvenue à bord De ce vol nouvelles frontières… À la fin de Ce scénario D’un film à faire On libèr’rait Le p’tit ministre De ses fers I r’partirait Droit comme un i Rejoindre son ministère Le verbe moins haut Peut-être un peu moins fier L’aurait-il compris Point sur le i Qu’on l’laisserait libre comme l’air Même sans papier D’identité Sur nos terres L’aurait-il compris Point sur le i Qu’on l’laisserait libre comme l’air En liberté Même sans papier Sur NOS terres

François Gaillard - LE NEZ SUR LA FLÈCHE (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES « Z’avez votre titre de transport ? Personne ne sort ! et au suivant… » On jette un regard compatissant Au suivant, au frère de banlieue Qu’a pas pointé son bout d’carton Pour économiser trois ronds Le contrôleur lui, l’honnête homme Mangera pas des pâtes dans une assiette en carton Refrain : Allez viens mon pote on s’arrache On f’rait pas d’vieux os dans tout ça Nous on a b’soin d’large et d’espace De vent dans les ch’veux, écoute pas Ils voudraient qu’on suive le courant En gardant le nez sur la flèche En suivant l’cul de çui qu’est devant Poussé par le pas cadencé du régiment « Z’avez rempli l’dossier complet ? » Les milliards de photocopies On s’sent tous coupables au guichet D’avoir mal fait c’dossier pourri Pour un steak dans l’assiette du môme Fallait faire un vrai safari « Ah non Monsieur, ya pas l’diplôme, revenez demain, suivant ! » Pas d’merci… (au refrain) « Vot’CV est un p’tit peu mince Z’avez 15 minutes pour me plaire » On développe sur une chaise qui grince Un improbable plan d’carrière On s’agite on panique on grince On s’arrête là, on n’est pas fier On était mauvais en P’tit Prince Chez ces renards sauvages Et leurs affaires (au refrain) « Z’avez un tour de chant complet ? Est-ce que vous r’prenez du Trénet Savez nos clients, quand ils mangent Ils aiment pas bien qu’on les dérange » On en chante une, j’essaie quand même La mieux de toutes, forcé qu’elle aime ! « C’est pas bien l’genre de la maison.. Et de Trénet, vous r’prenez quelles chansons ? » (au refrain) La Mer-de Qu’on voit monter Le long Des ministères…

François Gaillard - RUE DE LA CHARITÉ II (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES J’habitais rue d’la charité Un bout d’pavé, là, presque au coin Pas grand chose pour me réchauffer Juste un vieux pull et mon vieux chien Du temps que j’dormais dans la rue Les gens j’leur criais d’ssus J’leur en voulais au diable Et mon chien lui l’avait les crocs Les clébards à manteaux Lui étaient insupportables On vivait tous les deux comme ça Moi je mords toi t’aboies On f’sait peur rien qu’à voir La charité marchait pas bien Dès que j’tendais la main Les gens changeaient d’trottoir J’habitais rue d’la charité Un bout d’pavé, là, presque au coin « La charité c’est pas donné A tout l’monde » comme dit mon vieux chien A force de les voir passer Les scouts et leurs curés Les riches et leurs bourgeoises Je m’suis dit ça fait du blé Qui me passe sous le nez Plutôt qu’chercher des noises Je f’rais mieux de trouver l’idée Qui m’f’rait récupérer Un p’tit peu de c’t’oseille Avec mon chien on s’est r’gardé C’est lui qui a trouvé Depuis c’est plus pareil J’habite rue d’la charité Un p’tit meublé, là, presque au coin Faut juste que je paye mon loyer Et qu’j’arrive à nourrir mon chien Dès qu’on voit les condés paraître Mon chien paye les parkmètres Des stationnés en r’tard Avec sa gueule i met les ronds Sa patte presse le bouton Et il revient peinard Les condés avalent leur casquette Et les bourgeois honnêtes Ils sont ravis d’nous voir Les tickets sous les essuie-glaces C’est moi qui les replace Tu verrais les pourboires ! J’habite rue d’la charité Un p’tit meublé, là, presque au coin J’dirais pas qu’on a les moyens, Mais on vit bien, moi et mon chien ‘vec le pourboire j’paye un loyer On a de quoi manger Les riches ont la main lourde Quand on m’parle on m’appelle « Monsieur » Mon chien reçoit les vœux De quelques caniches gourdes Moi quelques fois j’achète l’Huma Ou bien Charlie tu vois Et j’le donne en surprise Le bourgeois ça lui fait pas d’mal De trouver un journal Glissé sur son pare-brise Coda : On fait un peu d’social en somme Nos cadeaux, c’est tout comme Sur le gâteau la c’rise Et l’bougeois ça lui fait pas d’mal De trouver un journal Glissé sur son pare-brise

François Gaillard - UNE VALISE PLEINE (version album) (François Gaillard / François Gaillard) Chanson extraite du CD « Chanson au Poing » - sorti en 2006 (Rue Stendhal distribution / Edito Musiques) Site Officiel : www.francoisgaillard.com Youtube : https://www.youtube.com/c/FrançoisGaillardchante Facebook : https://www.facebook.com/fragaillard/ Texte et musique : François Gaillard Direction musicale : Michel Sanlaville Accordéon, piano : Jonathan Mathis Contrebasse, guitare : Michel Sanlaville Clarinette basse, trombone : Clélia Bressat-Blum Clarinette, choeurs : Matthieu Côte Flûte traversière : Anaïs Serme Choeurs : Evelyne Gallet, Lola Enregistrement mixage, Mastering : Frédéric Finand - Soigneur d'Oreilles Délicates PAROLES Combien d’souvenirs des jours anciens, combien ? Combien d’grandir, bougies + un, combien ? Combien d’lever, la pointe des pieds au p’tit matin Doucement rentrer un sac de croissants à la main Combien d’soirées « Regarde Papa, les hirondelles ! » Une deux trois douze Et les compter jusqu’à plus d’elles Combien d’souvenirs des jours anciens, combien ? Combien d’mûrir, bougies + un, combien ? Combien d’jardins, d’couchers d’soleil, de « viendra-t-elle ? » De rendez-vous, de soirs de veille, d’veillées d’Noël Combien d’dimanches laborieux sans oxygène Repas du soir pour seule fenêtre du week-end Combien d’souvenirs des jours anciens, combien ? Combien d’vieillir, bougies + un, combien ? Combien d’perdus, de perdus d’vue, Mon Capitaine ? « Ça souffle fort pont des amis » Chante une sirène Combien d’fantômes, faucheuse passée sans qu’on l’inquiète Jeunes ou plus vieux, de vies fauchées au fond d’la tête Combien d’souvenirs des jours anciens, combien ? Combien d’grandir, bougies + un, combien ? On traîne chacun en âne bâté une valise pleine Chacun on traîne de nos passés…une valise pleine